Film : « The Theory of Everything »

Article de Camille 

Beaucoup de gens dans le monde, même les moins érudits, auront probablement déjà entendu parler de Stephen Hawking, un génie contemporain qui est aussi connu pour être paralysé de tout le corps.

Ce qui m’a donné envie de regarder ce film, pour mieux connaître le personnage, c’est d’avoir lu Out of my Mind/Le silence de Mélodie, l’histoire d’une petite fille, elle aussi totalement paralysée, qui a donc beaucoup beaucoup de mal à se faire comprendre. Elle parle de Hawking, qui est une sorte de héros pour elle, et ça m’a donné envie d’en savoir plus.

The Theory of Everything est adapté d’un livre écrit par l’épouse de Hawking et qui retrace une partie de sa vie, de ses années étudiantes jusqu’à ses trente/quarante ans.
J’ai bien aimé ce film. Dans l’ensemble, tout m’a plu. Les acteurs sont très bons, l’acteur principal, Redmayne, ressemble – je trouve – assez à Hawking, et joue très bien les différentes phases de handicap, c’est très crédible, tandis que l’actrice principale, Felicity Jones, qui joue aussi dans Northanger Abbey (et le nouveau Star Wars) est aussi très douée. Les acteurs donnent vraiment vie à l’histoire, le tout renforcé par les costumes et coiffures d’époque – j’adore – ainsi que les décors, qui nous font découvrir l’intérieur de l’université de Cambridge.

Concernant l’intrigue, rien de spécial à dire, ça retrace la vie du personnage. En revanche, j’aurais bien aimé qu’il y ait plus d’explications sur la théorie de Hawking – the theory of everything – qui donne son titre au film – ou plus exactement ses théories : celle de la naissance de l’univers et du temps, celle qui montre que l’univers n’a jamais eu de début… J’aurais préféré des vraies sciences que des vagues allusions artistiques par moment (comme les spirales qui apparaissent tout au long du film pour rappeler le tourbillon de l’univers et du temps il paraît ; enfin, j’avais pas remarqué !). C’est sûrement compliqué à expliquer à un public de non-initiés comme moi (je dois connaître trois mots de physique : atome, proton et neutron. Impressionnant, hein.) mais ça aurait justement été l’occasion de nous en apprendre un peu plus et de vulgariser cette théorie pour qu’on la comprenne. Personnellement, j’ai un peu de mal quand on me dit que le temps peut s’arrêter !? Le temps n’est pas une construction humaine d’une mesure d’avancement dans… le temps justement ? Comment ça peut bien s’arrêter ? Il faut croire que ce n’est pas ce film qui va m’apporter la réponse.

Mais bon, pas grave, j’ai bien aimé ce film malgré ça – et malgré le fait qu’on n’ait pas du tout un point de vue intérieur de ce que Hawking peut bien penser, pourtant ça doit être très intéressant, vu comme il est intelligent ! Et par empathie, j’aime bien me mettre à la place des personnages, ce que je ne pouvais pas du tout faire ici parce que je ne les comprends pas en détail, même si mon cœur se serrait quand je voyais ce que la maladie faisait au héros du film…

Que de courage, de Stephen Hawking et de sa femme qui est vraiment dévouée : c’est ce que j’en retiens. Du courage, du courage, du courage.